18 anecdotes insolites que vous ne saviez probablement pas sur le tennis

Saviez-vous que l’un des matchs les plus longs de l’histoire du tennis a duré plus de 11 heures… et que certains joueurs professionnels ont déjà disputé des points avec des balles de ping-pong ? Le tennis, souvent perçu comme un sport élégant et codifié, cache pourtant une multitude d’anecdotes insolites et de faits surprenants qui ont marqué son histoire, sur et en dehors des courts. Au-delà des grands tournois et des rivalités légendaires, le monde du tennis regorge de moments drôles, situations improbables et événements inattendus. Ces fragments d’histoire, parfois oubliés ou méconnus, révèlent une facette plus humaine, décalée, voire absurde de ce sport passion. Dans cet article, nous vous proposons une plongée originale dans 18 anecdotes que vous ne connaissez (probablement) pas encore. De Wimbledon à Roland-Garros, de champions loufoques à juges endormis, préparez-vous à redécouvrir le tennis sous un jour nouveau. 1. Quand un pigeon interrompt un match à Wimbledon https://www.youtube.com/watch?v=8xfyCb6ayPs En 2017, lors des qualifications de Wimbledon à Roehampton, un événement inattendu a captivé l’attention des spectateurs : un pigeon intrépide a interrompu le match opposant Miyu Kato à Amandine Hesse. L’oiseau, visiblement peu impressionné par l’enjeu, a atterri sur le court en plein milieu du deuxième set, obligeant les joueuses à suspendre temporairement le jeu. Habituellement, le tournoi principal de Wimbledon fait appel à Rufus, un faucon Harris, pour éloigner les pigeons des courts. Cependant, Rufus n’était pas présent lors de ces qualifications, laissant le champ libre à l’intrus ailé. L’incident a provoqué des sourires et des échanges amusés entre les joueuses et le public, illustrant que même dans un sport aussi codifié que le tennis, des imprévus peuvent survenir. 2. Le match le plus long de l’histoire : Isner vs Mahut https://www.youtube.com/watch?v=T7Y7n3bc5no En juin 2010, Wimbledon a été le théâtre du match de tennis le plus long de l’histoire. Opposant l’Américain John Isner au Français Nicolas Mahut, ce duel épique du premier tour a duré 11 heures et 5 minutes, réparties sur trois jours. Le score final : 6–4, 3–6, 6–7(7), 7–6(3), 70–68 dans le cinquième set. Ce marathon a établi plusieurs records : 183 jeux joués, 216 aces cumulés (113 pour Isner, 103 pour Mahut) et un cinquième set de 8 heures et 11 minutes. Ce match légendaire a marqué l’histoire du tennis et reste inégalé à ce jour. 3. Roland Garros : un nom célèbre sans raquette Le tournoi de Roland-Garros, emblème du tennis mondial, porte le nom d’un homme qui n’a jamais foulé un court en tant que joueur professionnel. Roland Garros, pionnier de l’aviation, est célèbre pour avoir réalisé la première traversée aérienne de la Méditerranée en 1913. Héros de la Première Guerre mondiale, il est mort au combat en 1918. En 1928, pour honorer sa mémoire, son ami Émile Lesieur, président du Stade Français, propose de nommer le nouveau stade de tennis parisien en son honneur. Depuis, les Internationaux de France sont associés à ce nom, rappelant que le tennis célèbre aussi des figures d’exception venues d’autres horizons. 4. La juge de ligne qui s’est endormie en plein match En 1964, lors d’un match du tournoi de Wimbledon opposant le Sud-Africain Abe Segal à l’Américain Clark Graebner, une scène inattendue s’est produite. Alors que Segal menait 6-2, 7-5, 5-2, il s’apprêtait à conclure la rencontre lorsqu’une balle de Graebner atterrit largement hors des limites du court. Cependant, aucun appel ne fut émis. En se retournant, les joueurs constatèrent que la juge de ligne, Dorothy Cavis-Brown, s’était assoupie sur sa chaise. Malgré les tentatives d’un ramasseur de balles pour la réveiller, elle resta plongée dans son sommeil. Segal s’approcha alors, lui cria “Out” à l’oreille, ce qui la fit sursauter et chuter de sa chaise. L’incident fit la une des journaux le lendemain et marqua la fin de la carrière d’arbitre de Cavis-Brown. 5. Le joueur qui a battu les sœurs Williams après une bière https://www.youtube.com/watch?v=U91abC_wftI En 1998, lors de l’Open d’Australie, les jeunes Serena et Venus Williams, alors âgées de 16 et 17 ans, affirmaient pouvoir battre tout homme classé au-delà de la 200e place mondiale. Karsten Braasch, joueur allemand classé 203e, releva le défi. Après une partie de golf et quelques bières, il affronta Serena, qu’il battit 6-1, puis Venus, qu’il domina 6-2. Connu pour son style de vie peu conventionnel, incluant des cigarettes lors des pauses, Braasch démontra l’écart physique entre les circuits masculins et féminins. Les matchs, disputés dans une ambiance détendue, restent une anecdote marquante de l’histoire du tennis. 6. Le service mortel de Stefan Edberg Lors de la demi-finale de l’US Open junior en 1983, le jeune Suédois Stefan Edberg, alors âgé de 17 ans, affrontait Patrick McEnroe. Au cours du match, un de ses services puissants a accidentellement frappé le juge de ligne Richard Wertheim à l’aine. Déséquilibré, ce dernier est tombé en arrière, se fracturant le crâne en heurtant le sol en ciment. Malgré une hospitalisation, il est décédé cinq jours plus tard des suites d’un hématome sous-dural. Ce tragique incident a profondément marqué Edberg, qui a envisagé d’abandonner sa carrière. Il a néanmoins remporté le tournoi, réalisant le seul Grand Chelem junior de l’histoire. L’accident a également conduit à des changements dans l’arbitrage, notamment la suppression des sièges pour les juges de ligne afin d’améliorer leur sécurité. 7. Marcelo Ríos : numéro un mondial sans Grand Chelem En mars 1998, le Chilien Marcelo Ríos devient le premier joueur sud-américain à atteindre la première place du classement ATP, après avoir remporté les tournois d’Indian Wells et de Miami. Pourtant, il n’a jamais remporté de tournoi du Grand Chelem, une singularité dans l’histoire du tennis masculin. Finaliste à l’Open d’Australie la même année, il s’incline face à Petr Korda. Malgré 18 titres en simple, dont cinq Masters 1000, Ríos reste le seul numéro un mondial à n’avoir jamais conquis un Majeur. Son style de jeu fluide et imprévisible, ainsi que sa personnalité atypique, ont marqué les esprits, faisant de lui une légende singulière du tennis. 8. Suzanne Lenglen huée à l’US Open En 1921,
5 pionnières qui ont marqué l’histoire du tennis féminin

Saviez-vous que l’histoire du tennis féminin a été marquée par des héroïnes aussi audacieuses que méconnues ? Bien avant que Serena Williams ne devienne une icône mondiale, des pionnières ont pris leur raquette pour défier les règles établies et ouvrir la voie à des générations de joueuses. À une époque où le tennis était réservé à une élite masculine, ces femmes ont bouleversé non seulement les courts, mais aussi la société entière. Leur combat dépasse les simples victoires sportives : elles ont participé activement à l’évolution du tennis féminin et aux droits des femmes dans le sport. Dans cet article, plongez dans l’histoire du tennis à travers les parcours inspirants de cinq légendes du tennis féminin. Vous découvrirez comment, par leur talent et leur détermination, elles ont transformé à jamais la culture tennistique mondiale. À lire aussi ➡️ Des vestiaires aux légendes : les dessous cachés de l’histoire du tennis Suzanne Lenglen : La première star internationale du tennis féminin Son style de jeu révolutionnaire Dans les années 1920, alors que le tennis féminin privilégiait les échanges longs et prudents, Suzanne Lenglen a bouleversé les codes avec un jeu audacieux et élégant. Surnommée “La Divine” par la presse française, elle imposait un rythme effréné, alternant volées agressives et déplacements gracieux, inspirés de la danse classique. Son approche, mêlant puissance et finesse, contrastait avec les styles dominants de l’époque. Elle utilisait une prise continentale, frappait la balle tôt et maîtrisait une variété de coups, rendant son jeu imprévisible. Ses adversaires étaient souvent déstabilisées par sa capacité à varier les angles et les effets. Cette combinaison de technique et d’instinct a non seulement dominé les courts, mais a également redéfini les standards du tennis féminin, inspirant des générations de joueuses. Son influence sur la mode et la perception des femmes dans le sport Au-delà de ses exploits sportifs, Suzanne Lenglen a été une pionnière de la mode sur les courts. À une époque où les joueuses portaient des tenues contraignantes, elle a collaboré avec le couturier Jean Patou pour créer des ensembles innovants : robes en soie plissée s’arrêtant aux genoux, manches courtes, bandeaux colorés et bas retroussés. Ces choix vestimentaires, jugés audacieux, ont suscité des débats mais ont aussi symbolisé une nouvelle liberté pour les femmes. Lenglen a ainsi contribué à briser les normes vestimentaires rigides, permettant aux sportives d’allier performance et élégance. Son style a influencé la mode féminine bien au-delà du tennis, faisant d’elle une icône de l’émancipation et du modernisme. Le saviez-vous ? Entre 1919 et 1926, Suzanne Lenglen a remporté 6 titres à Wimbledon et 2 médailles d’or olympiques en 1920. Son taux de victoire en simple est estimé à 98 %, un record inégalé à ce jour. Althea Gibson : Briser les barrières raciales sur les courts Ses victoires historiques à Wimbledon et à l’US Open En 1956, Althea Gibson devient la première personne noire à remporter un tournoi du Grand Chelem en s’imposant à Roland-Garros. L’année suivante, elle entre dans l’histoire en remportant Wimbledon, battant Darlene Hard 6-3, 6-2, et devient la première Afro-Américaine à soulever ce trophée prestigieux. Quelques mois plus tard, elle triomphe à l’US Open, s’imposant face à Louise Brough 6-3, 6-2. En 1958, elle réitère ses exploits en remportant à nouveau Wimbledon et l’US Open, confirmant sa suprématie sur les courts. Au total, Gibson a remporté 11 titres du Grand Chelem en simple et en double, un palmarès exceptionnel qui a ouvert la voie à de nombreuses générations de joueuses afro-américaines. Son rôle dans la lutte pour l’égalité raciale dans le sport Au-delà de ses performances sportives, Althea Gibson a été une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale dans le sport. En 1950, grâce au soutien de joueuses blanches comme Alice Marble, elle devient la première Afro-Américaine à participer aux championnats nationaux des États-Unis, brisant ainsi les barrières raciales du tennis. Son courage et sa détermination ont inspiré de nombreux athlètes noirs à poursuivre leurs rêves malgré les obstacles. En 1964, elle devient également la première femme noire à rejoindre le circuit professionnel de golf (LPGA), continuant ainsi à ouvrir des portes dans un autre sport traditionnellement réservé aux blancs. Le saviez-vous ? En 1957 et 1958, Althea Gibson a été élue “Athlète féminine de l’année” par l’Associated Press, une reconnaissance rare pour une femme noire à cette époque. Billie Jean King : L’activiste qui a changé le jeu La “Bataille des sexes” et son impact médiatique Le 20 septembre 1973, Billie Jean King affronte Bobby Riggs, ancien numéro un mondial masculin, dans un match surnommé la “Bataille des sexes”. Devant plus de 30 000 spectateurs à l’Astrodome de Houston et 90 millions de téléspectateurs dans le monde, King remporte la victoire en trois sets (6-4, 6-3, 6-3). Ce match devient un symbole fort de la lutte pour l’égalité des sexes, mettant en lumière les compétences des femmes dans le sport et défiant les stéréotypes sexistes. King déclare : “Je savais que l’impact médiatique serait énorme. C’était un moment crucial pour la professionnalisation du tennis féminin, et plus généralement pour la condition des femmes aux États-Unis.” La création de la WTA et son engagement pour l’égalité des sexes En 1973, la même année que la “Bataille des sexes”, Billie Jean King fonde la Women’s Tennis Association (WTA), unifiant les joueuses professionnelles sous une seule organisation. Elle joue également un rôle déterminant dans l’obtention de l’égalité des prize-money pour les femmes à l’US Open, faisant de ce tournoi le premier Grand Chelem à offrir une parité salariale. Son activisme dépasse le tennis : King milite pour l’adoption du Title IX, une loi interdisant la discrimination basée sur le sexe dans les programmes éducatifs financés par le gouvernement fédéral. Le saviez-vous ? En 1972, Billie Jean King devient la première femme à être nommée “Sportif de l’année” par Sports Illustrated. À lire aussi ➡️ Les raquettes de Tennis d’hier à aujourd’hui : qu’est-ce qui a vraiment changé ? Martina Navrátilová : Redéfinir la puissance
Les raquettes de Tennis d’hier à aujourd’hui : qu’est-ce qui a vraiment changé ?

Saviez-vous qu’en 1977, Guillermo Vilas a remporté l’US Open avec une raquette en bois, alors que les modèles en aluminium commençaient à émerger ? Une preuve que le talent pouvait encore l’emporter sur la technologie… à l’époque ! Au fil des décennies, les raquettes de tennis ont connu une évolution spectaculaire, portée par l’innovation des matériaux et les besoins des joueurs. Poids, forme, puissance, contrôle : tout a changé… et continue de changer. Mais concrètement, qu’est-ce qui a réellement évolué ? En quoi cela impacte-t-il votre jeu, et à quoi ressemblera la raquette de tennis du futur ? Dans cet article, on remonte le temps pour comprendre l’évolution des raquettes, découvrir les technologies modernes, et mieux choisir son matériel selon son profil. À lire aussi : Des vestiaires aux légendes : les dessous cachés de l’histoire du Tennis Un peu d’histoire : l’évolution des raquettes de Tennis Des premières raquettes en bois aux modèles classiques Au début du XXe siècle, les raquettes de tennis étaient de véritables pièces d’artisanat. Fabriquées en bois massif, elles étaient lourdes, peu maniables, et souvent renforcées par des cadres en métal pour éviter qu’elles ne se déforment. Le saviez-vous ? Jusqu’aux années 1970, presque tous les champions jouaient avec des raquettes en bois, y compris Rod Laver ou Björn Borg. Ces modèles exigeaient une technique irréprochable, car le tamis était petit et la zone de frappe idéale très réduite. “Il fallait plus de toucher que de puissance.” – Citation fréquemment évoquée dans les cercles d’anciens coachs. Le virage technologique : alu, graphite et carbone Les années 1980 marquent une rupture majeure avec l’arrivée de l’aluminium, rapidement suivi par le graphite. Ces matériaux permettent des cadres plus légers, rigides et puissants. L’apparition de fibres composites comme le carbone révolutionne la fabrication : on gagne en stabilité, en précision et en vitesse de frappe. En 1983, Yannick Noah remporte Roland-Garros avec une raquette en graphite — une petite révolution à l’époque. Aujourd’hui, presque tous les pros utilisent des cadres composites ultramodernes. Ce tournant technologique a fait naître une nouvelle ère : celle de la performance optimisée par l’équipement. Le design, la taille et le poids à travers les décennies Des cadres ovales en bois aux designs aérodynamiques d’aujourd’hui, les raquettes ont constamment évolué. Le tamis s’est agrandi, facilitant la puissance et le centrage, tandis que le poids est passé de 400 g à environ 300 g en moyenne, voire moins. Cette évolution répond à un besoin : rendre la raquette plus maniable sans sacrifier la puissance. Les poignées sont aussi repensées pour favoriser les effets, avec un équilibre plus ou moins en tête selon le style de jeu. Chaque décennie a façonné un nouvel équilibre entre contrôle, confort et performance. Raquettes modernes : matériaux et technologies Carbone, graphite, composites… les matériaux actuels Aujourd’hui, les raquettes de tennis modernes sont de véritables concentrés de technologie. Le bois a cédé la place à des matériaux composites ultra-performants comme le carbone, le graphite, ou encore le kevlar. Ces matériaux combinent légèreté, solidité et souplesse, permettant un meilleur transfert d’énergie à la balle. Résultat : des frappes plus puissantes avec moins d’effort. Les fabricants ajustent aussi la rigidité du cadre pour privilégier le contrôle ou la tolérance selon le niveau du joueur. Le choix du matériau devient donc un levier de performance personnalisé. Dans les années 90, Andre Agassi dominait avec une raquette en composite, ouvrant la voie à une génération de frappeurs puissants. Cordage et tension : éléments clés à ne pas négliger On sous-estime souvent l’importance du cordage de raquette, pourtant essentiel. Monofilament ou multifilament, synthétique ou boyau naturel : chaque type de cordage influe sur la vitesse, la prise d’effet et le confort. La tension joue aussi un rôle crucial. Une tension élevée (24-26 kg) favorise le contrôle, tandis qu’une tension plus faible (20-22 kg) permet de gagner en puissance. Les joueurs amateurs ont tout intérêt à tester différentes configurations pour trouver le bon compromis entre précision et confort articulaire. Le saviez-vous ? Rafael Nadal utilisait un cordage hybride à tension relativement basse pour maximiser le lift. Innovations récentes dans l’équipement de Tennis Ces dernières années, l’équipement tennis intègre des technologies toujours plus avancées : capteurs connectés dans le manche, cadres anti-vibrations, raquettes thermorégulées (conçues pour maintenir des performances stables malgré les variations de température). Ces innovations ont pour objectif d’optimiser la performance quelles que soient les conditions de jeu. Elles visent à adapter la raquette au joueur, et non l’inverse. À lire aussi : Comment bien choisir sa raquette de Tennis ? Notre guide 2025 complet Quel impact sur le jeu des amateurs et des pros ? Plus de puissance, plus de contrôle, plus d’effets L’arrivée des raquettes modernes a radicalement transformé la manière de jouer, aussi bien chez les professionnels que les amateurs. Grâce à des matériaux plus légers et rigides, les joueurs peuvent désormais générer plus de puissance avec moins d’effort. Les tamis élargis et les zones de frappe optimisées offrent également un meilleur contrôle et plus de tolérance, particulièrement bénéfique pour les joueurs en progression. Quant aux cordages modernes, ils permettent d’imprimer davantage d’effets (topspin, slice) sans perdre en stabilité. Un joueur de club frappant avec une raquette récente peut gagner jusqu’à 15 % de vitesse de balle en moyenne par rapport à un modèle des années 80. Les raquettes et l’évolution des styles de jeu Ces évolutions techniques ont influencé en profondeur les styles de jeu. Fini le tennis tout en toucher des années 70 ! Aujourd’hui, place à la vitesse, à l’intensité et au jeu en cadence, même chez les amateurs. Les raquettes facilitent les frappes liftées en fond de court, encouragent les échanges puissants et prolongés, et permettent aux joueurs moins expérimentés de rivaliser sur certains aspects physiques. Chez les pros, chaque modèle est optimisé selon le style : Sinner mise sur la précision, Alcaraz sur l’explosivité, Rune sur l’agressivité tout-terrain. Les entraineurs de Tennis disent souvent que la raquette est devenue une extension du style de jeu. À quoi
Des vestiaires aux légendes : les dessous cachés de l’histoire du tennis

Vous pensez tout connaître de l’histoire du tennis ? Attendez de découvrir ce qui se trame loin des caméras, dans les vestiaires, les couloirs sombres ou les coulisses des plus grands tournois. Le tennis professionnel ne se résume pas à des trophées et des records. Derrière chaque joueur de tennis célèbre se cachent des anecdotes insolites, des rivalités inattendues, et des instants oubliés qui ont pourtant marqué les esprits. Dans cet article, on vous dévoile les dessous cachés de ce sport mythique à travers des histoires vraies, souvent méconnues, qui donnent un nouveau regard sur les légendes du circuit ATP. Préparez-vous à entrer dans les secrets bien gardés de l’histoire du tennis. À lire aussi ➡️ Service au tennis : Gagnez en puissance et précision avec ces 5 techniques Dans les nuages de l’histoire du tennis : l’étonnant destin de Roland-Garros Roland Garros n’a jamais tapé dans une balle en terre battue… et pourtant, son nom résonne chaque année sur le Central. L’histoire du tennis regorge d’ironie, mais celle-ci est savoureuse. En 1927, après la victoire des Mousquetaires en Coupe Davis, la France a besoin d’un stade digne de ce nom pour accueillir la revanche. Le Stade Français cède un terrain… à une condition : qu’il porte le nom d’un de ses membres. Roland Garros, aviateur hors pair, héros de guerre et figure populaire, est choisi. Un nom devenu mythe sans jamais avoir brandi une raquette ! Mort au combat en 1918, Roland Garros n’assistera jamais à un seul match. Mais il entre dans l’histoire du tennis professionnel par la grande porte : celle de la légende. Une légende qui plane, littéralement. Le saviez-vous ? Le court central de Roland-Garros est aujourd’hui le seul du Grand Chelem à ne pas porter le nom d’un joueur. Et c’est sans doute ce qui le rend si unique dans l’histoire du tennis. Quand le tennis professionnel flirte avec l’impossible : records et exploits oubliés Le tennis professionnel, ce sont des échanges millimétrés, des finales dantesques… et parfois, des records à peine croyables. Prenez Steffi Graf, par exemple. En 1988, elle réalise l’impensable : le “Golden Slam”, enchaînant les quatre tournois du Grand Chelem et la médaille d’or olympique. Un exploit unique dans l’histoire du tennis, encore inégalé aujourd’hui. Et que dire de cette finale express de Roland-Garros 1988 ? 6-0, 6-0 en 32 minutes chrono. Une correction signée Graf face à Zvereva, qui reste la plus rapide jamais enregistrée en finale d’un tournoi majeur. Un match aussi court qu’un café allongé. L’histoire du tennis en a rougi ! D’autres performances sont tout aussi incroyables, mais moins connues : le service à 263 km/h de Sam Groth, ou le plus long match de l’histoire (11h05 sur 3 jours à Wimbledon, Isner vs Mahut). Des chiffres qui défient les lois du sport. Et rappellent que derrière les gestes parfaits, le tennis peut parfois flirter avec l’impossible. Portraits d’ombres et de lumière : joueur de tennis célèbre ou personnage atypique ? Dans l’histoire du tennis, certains noms brillent par leurs titres. D’autres, par leur étrangeté. Suzanne Lenglen, par exemple, était une star avant l’ère des réseaux sociaux. Avec son bandeau en soie et son style élégant, elle a électrisé le public dans les années 1920. On raconte qu’à Wimbledon, elle osait quitter le court pour… aller boire du thé. Une diva ? Plutôt une pionnière du tennis féminin. À l’opposé, il y a Ludwig von Salm-Hoogstraeten. Moins connu, mais tout aussi marquant. Ce comte autrichien, excentrique et imprévisible, est passé à la postérité pour… avoir insulté un adversaire en plein match et refusé de serrer la main à l’arbitre. Tennis et noblesse, version rock’n’roll. Certains joueurs laissent une empreinte par leur revers. D’autres, par leur caractère ! Qu’ils soient champions ou marginaux, ces joueurs ont contribué à écrire les pages les plus insolites du tennis professionnel. Et parfois, ce sont les histoires les plus déroutantes qui rendent ce sport inoubliable. L’éternité en cinq sets : les matchs qui ont marqué l’histoire du tennis Certains matchs durent quelques heures. D’autres, marquent à jamais l’histoire du tennis. On pense forcément au duel dantesque entre John Isner et Nicolas Mahut à Wimbledon en 2010. Trois jours de combat, 11 heures et 5 minutes de jeu, un score final surréaliste : 70-68 au cinquième set. Du jamais vu dans le tennis professionnel, une épreuve physique et mentale hors normes. Mais bien avant ce marathon, un autre match avait déjà redéfini les limites du possible : en 1969, Pancho Gonzales et Charlie Pasarell s’affrontent pendant 5h12, en deux jours, avec un premier set de… 46 jeux ! Ce match entraînera la création du tie-break, preuve que certains affrontements changent même les règles du jeu. Ces matchs sont comme des romans. On ne les lit pas d’une traite, mais on s’en souvient à vie ! Des matchs mythiques, symboles d’endurance, de rivalité et d’humanité. Et si la vraie grandeur du tennis se jouait aussi dans sa capacité à suspendre le temps ? Fraises, silences et traditions : le charme insolite du tennis à Wimbledon À Wimbledon, on ne joue pas seulement au tennis. On entre dans un rituel codifié, où chaque détail a son importance. C’est peut-être le tournoi le plus prestigieux, mais aussi le plus insolite dans ses traditions. D’abord, il y a le fameux dress code : tenue blanche obligatoire, même pour les sous-vêtements. En 2013, Roger Federer s’est vu rappeler à l’ordre… pour avoir porté des chaussures à semelle orange. Ensuite, le silence. Un calme presque religieux règne dans les tribunes, même lors des matchs les plus tendus. Ici, on n’applaudit pas un ace comme dans un concert. On savoure. Et puis, les fraises à la crème. Chaque année, il s’en consomme plus de 30 tonnes pendant le tournoi. Une tradition british aussi célèbre que le gazon lui-même. Wimbledon ne se regarde pas, il se respecte ! Dans un monde où le tennis professionnel évolue sans cesse, Wimbledon reste une exception. Un lieu hors du temps, où l’élégance
